Le 25 février 2025, La Commission européenne a annoncé le lancement d’un Plan d’Action destiné à abaisser, au bénéfice des entreprises et des particuliers de l’Union Européenne, les coûts structurels de l’énergie. Le plan se concentre sur quatre mesures orientées vers un effet positif à relativement court terme :
Baisse des prix de l’énergie
Finalisation de l’Union Énergétique
Stimulation des investissements par le jeu de mesures incitatives
Meilleure préparation aux crises énergétiques potentielles à venir.
L’objectif global : économiser annuellement 260 milliards d’euros d’ici 2040. L’une des compsantes essentielles de ces initiatives est le Pacte pour une Industrie propre (Clean Energy Deal) https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_25_550. En 2025, l’objectif est d’économiser 45 milliards d’euros – un premier pas vers l’objectif à terme mentionné plus haut.
Le Plan d’Action se veut une ouverture vers une intégration croissante dans le cadre de l’Union Énergétique, en facilitant la transition vers les sources d’énergie renouvelables, les économies d’énergie, et une intégration accrue des marchés et des infrastructures – tout particulièrement au niveau des résaux électriques nationaux, dans le droit fil du plan de restructuration des réseaux https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_22_3131
Le Plan d’Action prévoit notamment d’accélerer les possibilités d’investir dans les énergies ‘propres’ et d’accroître la transparence du marché du gaz. À cela s’ajoute l’accélération annoncée des délais d’autorisation en matière de restructuration et d’extension des infrastructures et d’accès aux énergies renouvelables.
L’un des axes prioritaires est la régulation et la restructuration du marché européen du gaz – une énergie dont le prix actuellement excessif pénalise les entreprises et les ménages. Un accent spécifique sera mis sur l’accès au gaz naturel liquéfié et la possibilité de féderer les achats au niveau européen pour mieux négocier les coûts d’achat.
Mais c’est une décarbonation systématique de l’énergie qui est, à terme, la voie la plus prometteuse. Elle permettra notamment un découplage bien meilleur de la volatilité des marchés, qui laisse l’Union Européenne très exposée aux effets des évolutions économiques et géopolitiques. Le dernier volet de la démarche est la prévention des risques de crise – y compris dues à la cybercriminalité, au chantage géopolitique voire aux actions de sabotage à grande échelle.